Jean Baptiste Ondaye est Ministre de l’Economie et des Finances depuis le 24 septembre 2022. Cet économiste de formation était, depuis 2009, Secrétaire général de la présidence de la République. Il est désormais chargé d’orienter les politiques publiques vers une économie forte, diversifiée et résiliente pour une croissance inclusive.
Né le 15 janvier 1958 à Makoua, titulaire d’un diplôme d’études économiques supérieures, option planification de l’économie nationale, obtenu en 1983 à l’École supérieure d’économie de Berlin en Allemagne, Jean-Baptiste Ondaye intègre une année après le ministère du Plan où il aura une riche carrière jusqu’en 2008 en occupant plusieurs fonctions.
Chef de service des investissements et agréments, chargé de la Commission nationale des investissements, il sera nommé sept ans plus tard, en 1991, directeur de la Réglementation économique, cumulativement à ses fonctions de secrétaire permanent de la Commission nationale des investissements jusqu’en 1997. La même année, il est promu au poste de directeur général de l’Économie, membre du Comité de direction de l’Union douanière et économique de l’Afrique centrale.
En 1999, Jean-Baptiste Ondaye prend la tête de la Direction générale du plan et du développement. Pendant dix ans, il assurera ce poste cumulativement aux fonctions de secrétaire technique du Comité national de lutte contre la pauvreté, membre du Comité de suivi des négociations avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, membre suppléant du Comité inter-états de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale et coordonnateur technique des programmes avec les agences du système des Nations unies.
Il fait son entrée dans le sillage du chef de l’État en 2009 comme Secrétaire général de la présidence de la République, avec rang et prérogatives de ministre. Une confiance qui sera renouvelée en 2016 par le Président Denis Sassou Nguesso qui le garde à ce poste avec une nouvelle responsabilité, celle de présider aux destinées du Comité de suivi et évaluation des politiques et programmes publics et du Comité national ad hoc de lutte contre la malnutrition.
Cet économiste de formation, spécialisé des questions de planification, a plusieurs défis à relever à la tête du ministère de l’Economie et des Finances. Au titre des principaux enjeux, on peut citer la mobilisation des ressources en vue de la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) 2022-2026 ainsi que du fonctionnement optimal de l’Etat ; l’accélération de la diversification de l’économie nationale ; le désendettement et la viabilisation de la dette de l’Etat ; l’exécution du Programme conclu avec les institutions financières internationales au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) 2022-2024 ; l’exécution du Plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023 et le défi de la rationalisation de la gouvernance économique et financière.
Son action passe par un certain nombre d’actions prioritaires, parmi lesquelles le renforcement de la diversification économique, de la croissance et de la résilience face aux chocs, l’accélération de la numérisation de la collecte des recettes fiscales et douanières, la dématérialisation des marchés publics, ainsi que la mise en place des outils de prévision et de gestion de la trésorerie de l’État et des risques budgétaires.
Pour le Ministre de l’Economie et des Finances, il s’agit d’atteindre la performance économique et financière à l’horizon 2026 pour une gouvernance moderne des finances publiques du Congo en favorisant ainsi une croissance économique plus forte, plus durable et plus inclusive.