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Le secteur forestier du Congo reste aujourd’hui le 2ème secteur économique du pays qui est un important producteur de feuillus tropicaux, notamment des grumes, des avivés et des panneaux.
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Le Ministère de l’Économie forestière vise en priorité la réduction de la pauvreté et à faire de la filière forêt et bois, un secteur de croissance. En effet, le secteur forestier congolais est indispensable non seulement dans le combat contre le réchauffement climatique mais aussi au plan économique, contribuant à 6% du produit intérieur brut du Congo et à 36% de ses recettes fiscales.
La République du Congo possède une couverture forestière évaluée à 22,4 millions d’hectares, ce qui représente 65% de la superficie totale du territoire, dont 14,67 millions d’hectares sont attribués sous forme de concession forestière (DGF, 2020). Il y a une potentialité d’environ 300 espèces d’arbre, mais seulement une cinquantaine font l’objet d’une exploitation et d’une transformation commerciale. 71 000 hectares sont constitués de forêts de plantation avec une forte dynamique ces dernières années et l’avènement de projets de plantations industriels.
Après le lancement du projet d’opérationnalisation du Système national de mesure, de notification et de vérification (Syna-MNV), du Projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre issues des forêts en République du Congo (Préforest) et de celui du Renforcement du potentiel en bois énergie durable en République du Congo (Prorep), un mémorandum d’entente relatif à la gestion forestière a été signé le 20 avril 2023, entre la ministre de l’Économie forestière et la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le document confie aux structures étatiques la coordination de trois projets de suivi des émissions de carbone, de bois énergie durable et de plantations forestières. Ces trois projets bénéficient des financements du Fonds vert pour le climat d’environ 27,9 milliards FCFA et de l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale (Cafi) de 5,3 milliards FCFA. L’agence onusienne FAO agit en tant que partenaire technique de mise en œuvre desdits projets.
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Financé à hauteur de 27,9 milliards FCFA par le Fonds vert pour le climat, le Proforest est destiné à la création de 14,500 hectares de plantations agroforestières, ainsi que de 500 hectares de régénération naturelle assistée dans les départements des Plateaux, du Pool, de la Bouenza, du Niari et du Kouilou. Le projet Prorep, quant à lui, consiste à la construction de 2 700 hectares de plantations consacrées au bois énergie pour alimenter la capitale, Brazzaville. Il a bénéficié d’un financement du Cafi à hauteur de 4,1 milliards FCFA. Le Cafi est également le financier du projet Syna-MNV, d’un coût global de 1,2 milliard FCFA, pour une durée de deux ans sur l’ensemble du territoire national. Il permettra, à terme, d’évaluer les performances nationales en matière de réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation du couvert forestier, avec un accent particulier sur la lutte contre la pauvreté.
La promotion de l’agroforesterie communautaire constitue un véritable défi à relever dans un contexte de changement climatique. Ce projet d’agroforesterie communautaire est financé à hauteur de 8 millions de dollars, grâce à des fonds additionnels accordés par le Programme d’investissement pour la forêt et le Fonds stratégique pour le climat. Lancé en janvier 2023, il vise la plantation de 15 000 hectares d’arbres, dans le cadre du Projet de développement intégré des chaines de valeurs agricoles au Congo (PRODIVAC). La gestion des financements alloués est confiée à la Banque africaine de développement (BAD). Sur les 15 000 hectares à aménager au cours des prochains mois, 500 hectares sont pour les filières de cacao et de la noix de cajou, 4 500 hectares de forêts pour le bois énergie et 10 000 hectares de terres individuelles pour le développement des cultures vivrières comme le maïs, la banane et le manioc. La planification se fera en accord avec le Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar) chargé de l’opérationnalisation du projet agroforesterie. Ce projet vise à faciliter l’accès aux terres sécurisées pour les producteurs locaux et à renforcer les capacités techniques et organisationnelles des groupements communautaires. Il concerne les districts de Djambala (Plateaux), de Louingui (Pool), de Nkayi et Loudima (Bouenza)
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